La photo du jour. 19 avril…

Bravo à  Gérard, thierry et Philippe qui ont trouvé la bonne réponse à la question d’hier.  C est bien le secteur des Seignottes (ou certains disent le Theusseret) et sa fameuse frayère, qui sert tout autant aux ombres qu’aux truites… Très attractive et d’une surface importante, elle a cette particularité d’être la moins profonde de notre parcours. Tellement peu profonde qu’elle commence à s’exonder en dessous de 7m3/sec.  Autant dire qu’avant le nouveau règlement d’eau, peu d’alevins en sortaient vivants. Selon la saison a laquelle elle s’asséchait pour la première fois on y découvrait chaque année  un cimetière d’oeufs ou de petites larves… Des assèchements qui nous ont servi d’arguments très puissants et qui ont largement contribué à faire valider la valeur de 7m3/sec de décembre à la mi-mai lors de l’écriture  du nouveau règlement d’eau. Cela a bien fonctionné depuis quelques années mais comme nous vous l’avons dit hier, la sécheresse de ce printemps contraint les exploitants des barrages à diminuer prématurément  les débits pour préserver ce qui reste de la ressource en eau au Chatelot. Nous vous avions promis une petite vidéo pour vous montrer les effets de la baisse de débit d’hier,  mais elle reportée à demain, ainsi elle englobera également la deuxième baisse de débit prévue demain.  Désolé pour ceux qui l’attendaient mais elle n’en sera que plus complète demain…

Pour vous faire patienter, vous pourrez essayer de deviner d’où a été prise la photo de ce matin (le nom exact) et quel secteur on voit du haut… bonne soirée !

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La photo du jour. 18 avril…

Merci à Romain, Philippe et Gérard pour leurs réponses. Vous aurez bien reconnu la plage de graviers en dessous du Moulin Jeannottat et son vieux barrage en ruines. Même si la plupart d’entre vous associent les lieux à l’ancien restaurant tenu par la Famille Dubail, la plus ancienne pierre est datée  de 1667, et à cette époque là c’est la force hydraulique qui donnait au site tout son intérêt. Elle a notamment activé  une scierie ainsi qu’à un moulin à grain jusqu’en 1880. Le site a plus tard servi à la production de charbon de bois, notamment pendant la 2ème guerre mondiale.

La sécheresse en cours commence à inquiéter,  ci joint,  un article sur les conditions actuelles sur la partie amont  de notre rivière : https://www.macommune.info/une-secheresse-precoce-en-franche-comte/

Cela se répercute malheureusement  chez nous : si les barrages ont bien tenu les débits réglementaires (voir la réponse d’hier) jusqu’à maintenant grâce au stock d’eau de la retenue du Chatelot,  ils sont depuis aujourd’hui dans l’obligation de déroger au Règlement d’Eau en procédant à une baisse progressive du débit. Cela se traduit par une diminution à 6m3/sec aujourd’hui qui sera normalement suivie lundi par une autre baisse qui nous conduira à 5m3/sec. La photo du jour est intimement liée à cette problématique. Si vous reconnaissez l’endroit où elle a été prise,  savez vous ce qui en fait un lieu hautement stratégique ? La réponse demain, grâce à un petit film actuellement en cours d’élaboration…

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La photo du jour. 17 avril…

Un beau casse tête que la question d’hier!!! Charles et Philippe ont envoyé quelques éléments de réponse, et ce sont encore Gérard et Philippe (l’autre!) qui ont apporté le plus de précisions…

Il faut dire que les intérêts d’une rivière sont bien différents, voire radicalement opposés à ceux d’exploitants hydroélectriques et la guerre pour obtenir des débits minimums suffisants ainsi qu’une certaine régularité dans les débits a duré des années avant d’obtenir un résultat satisfaisant pour les défenseurs de la rivière. Pour faire assez simple, le débit réservé est le débit permanent laissé dans les tronçons court-circuités entre les barrages et les usines hydroélectriques. En France, la loi impose le 1/10 de la moyenne interrannuelle des débits, c’est à dire de 2,66m3/sec au Refrain. Pour celui de la Goule, c’est un peu plus compliqué, on bénéficie d’un compromis moins exigeant entre la loi Suisse et la loi Française. Le débit de base (ou débit plancher), c’est le minimum qui doit rester à l’aval d’un ouvrage hydroélectrique après restitution (débit réservé+débit turbiné). Grâce au nouveau Règlement d’Eau, signé le 13 octobre 2017, pour lequel notre AAPPMA s’est beaucoup battue, il est passé de 3 à 5m3/sec et même 7 m3/sec durant la période dite sensible (qui inclut la reproduction des salmonidés jusqu’à la nage libre des alevins plus une petite marge) du 1er décembre au 15 mai. Tout cela bien entendu en conditions hydrologiques normales quand les apports naturels sont suffisants. En espérant vous en avoir appris un peu plus sur cette problématique compliquée que sont les débits nous vous remercions pour votre attention les vous laissons passer à la photo de ce jour… Pour celle ci, si les connaisseurs reconnaitront facilement les lieux, vous nous direz quelles ont été les 3 vocations industrielles de ces lieux à travers l’histoire. Bonne soirée!

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La photo du jour. 16 avril…

Question un peu plus difficile pour identifier la photo d’hier, mais Philippe, Gérard et Charles ont bien reconnu le secteur de la Goule, entre l’usine électrique et le plat des saules, côté France…

Pour aujourd’hui, même si l’angle de prise de vue ne vous est probablement pas familier, vous reconnaitrez l’extrémité aval du tronçon court-circuité du Refrain et l’usine hydroélectrique, vus du haut des grandes falaises dominant la chapelle… mais puisque nous sommes sur un des centres névralgiques de la gestion des débits  sur nos parcours, connaissez-vous les grandes lignes de la réglementation à laquelle nos ouvrages hydroélectriques sont assujettis (débits de base,  débits réservés, etc…?)

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La photo du jour. 15 avril…

Bravo à Thierry, Gérard, Romain et Charles pour avoir solutionné la question d’hier, pour laquelle la bonne réponse était le secteur des gravières  de la Sauçotte, entre la Verrerie et le Bief de Fuesse, côté  France (donc courant de droite à gauche). La question n’était pas si facile, nous avons vu de jolies petites erreurs!!!

Pour aujourd’hui, continuons avec un petit mariage de pas facile et d’esthétisme, avec un jeu d’ombres et de lumières matinales passant à travers les vieux arbres moussus du fond de la Vallée… Mais sur quel secteur sommes nous ?

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La photo du jour. 14 avril…

Vous l’aurez bien reconnu, la photo du jour d’hier représente les gorges de la Goule vues depuis le pont du même nom… Ce pittoresque chaos de gros blocs rocheux résulte de l’effondrement d’une partie de la montagne rive gauche, survenu brutalement dans la nuit du  17 au 18 octobre 1356, conséquence d’un important tremblement de terre dont l’épicentre se trouvait entre Bâle et l’Alsace… Long de 650m environ, ce parcours correspond aujourd’hui au débit réservé entre le barrage et l’usine hydroélectrique de la Goule. Bravo à Philippe et Gérard pour leurs réponses précises, ainsi qu’ à Thierry, Cédric et Charles qui ont bien reconnu le lieu de prise de vue.

Pour la photo d’aujourd’hui , la question est : Après avoir identifié le lieu de la prise de vue, nous dire si le courant va de droite à  gauche,  ou de gauche à droite… bonne soirée à tous !

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La photo du jour. 13 avril…

Tout d’abord,  nous espérons que votre visite sur le site de SOS LRC vous aura été agréable et instructive.

Pour la photo de ce jour, vous demander l’ endroit de la prise de vue étant  trop facile, vous pourrez, pour ceux qui le souhaitent, nous dire quel évènement est à l’origine de la formation de  ces gorges rocheuses, l’un des tronçons les plus pittoresques de notre parcours… Alors à vos claviers, et d’avance merci!20200413_130732

 

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La photo du jour. 12 avril…

Réponse à la question d’hier : Ce n est pas un petit caillou, avec ses 25 mètres de hauteur et pourtant il passe presque totalement inaperçu au beau milieu des falaises et des épaisses forêts des Gorges du Doubs…. bon nombre d’entre vous lui passent régulièrement à  moins de 150m en marchant sur le chemin du Refrain, mais ne le connaissent manifestement pas….
Ci dessous, un extrait du livre « le Doubs des légendes, de l’histoire, et des varappeurs », auteur inconnu, daté de 1958, pour en faire un peu plus ample connaissance :
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A part Guilhem, le seul à  connaître  notre mystérieux monolithe, vous êtes assez nombreux à vous être cassés les dents sur cette question…  Le piège dans lequel plusieurs d’entre vous sont tombés, étant bien évidemment sa  ressemblance avec l’Aiguille de la Mort, sa grande soeur, qui se dresse sur l’autre rive du Doubs, 1km plus en en amont. Cette dernière est nettement plus visible que l’Aiguille du Refrain,  on parle cette fois d’une cinquantaine de mètres de hauteur… Son élégance lui valait bien un petit diaporama spécialement dédié,  que vous pouvez visionner  en cliquant ici
Pour la photo du jour, cela va être un peu moins drôle que d’habitude et nous en sommes par avance désolés… Parce que nous ne sommes pas là pour vendre  du rêve, notre mission première est d’être au chevet de notre rivière. Or, dans ce contexte plutôt sec pour la saison, ces premiers jours de chaleur conjugués à la qualité de l’eau que l’on déplore depuis des années, déclenchent inévitablement des développements algaux… La photo du jour date en réalité d’hier, mais elle reflète malheureusement l’état du Pré Bourassin, en proie à la première prolifération d’algues de l’année… Il n’y aura pas de question pour aujourd’hui, mais nous vous proposons à la place une visite sur le site du Collectif SOS LRC, auquel notre AAPPMA est étroitement liée et partie prenante, en particulier de par l’investissement personnel de notre président : Lien vers SOS LRC
N’hésitez pas à visiter régulièrement ce site, le soutenir, le promouvoir, voir même en devenir une sentinelle de l’environnement… Le Collectif a besoin de vous!
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La photo du jour. 11 avril…

Merci à ceux qui nous ont fait partager quelques uns de leurs précieux souvenirs vécus autour de ce secteur. Vous aurez bien évidemment reconnu ce gros rocher pyramidal surmonté d’un if quelques petites centaines de mètres en aval de la centrale du Refrain. Nous avons d’abord ceux qui y ont pris leur plus grosse truite, comme Philippe (63cm) ou Doc (51cm). Romain se souvient y avoir vu une truite de pas loin de 80cm pas plus tard que l’année dernière… il y a aussi ceux qui évoquent les cartons d’ombres sur lesquels on ne s’étendra pas trop car comme vous le savez l’espèce, même si elle est plus présente ici que sur les autres parcours,  bénéfice d’un moratoire de protection qui fait qu’il n’est pas permis de pêcher intentionnellement ce poisson…
Doc, à nouveau, et Eric évoquent la rive Suisse et les travaux d’aménagement de l’entrée du petit bras secondaire que nous avons réalisés pour y pérenniser le passage de l’eau, principalement pour y maintenir un petit débit propice au développement des alevins et des petites espèces…
 Et pour terminer, il y a les surdoués  trop modestes pour profiter de l’occasion qui leur est offerte pour évoquer toutes les anecdotes qu’il y ont vécu et les poissons monstrueux qu’ils y ont capturé !
La photo et question du jour : connaissez vous ce monolithe remarquable,  pur produit des gorges du Doubs?
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La photo du jour. 10 avril…

Merci a nos amis Philippe et Gérard pour leurs recherches répondant à la question d’hier, qui nous auront même permis d’en apprendre plus que prévu sur  le Refrain : L’histoire de ce site  est complexe et mouvementée,  entre l’incroyable volonté humaine à dompter les eaux du Doubs et une sacrée rivière bien décidée à ne pas se laisser faire… On peut retenir de cette longue histoire que les écrits les plus anciens relatent la présence d’un moulin au début des années 1800. Associé à un barrage sommaire, il était installé environ 150m en amont du barrage actuel.  Devenu scierie en 1880, le site voit son barrage réaménagé,  rehaussé ou reconstruit après diverses crues pas moins de 5 fois jusqu’en 1906 où sa vocation va se tourner vers l’hydroélectricité, avec notamment la construction de l’usine hydroélectrique que l’on connaît, implantée 2,750 kms en aval. Ce même Barrage est rehaussé  d’ un mètre supplémentaire pendant la 1ere guerre mondiale, puis totalement reconstruit plus grand encore en 1940, avant d’être abandonné et reconstruit tel qu’on le connait sur le site actuel en 1956-1957. On comprendra donc que la retenue d’eau que l’on a sous les yeux n’a pas été créée en un jour et que son aspect a beaucoup dû evoluer au fil du temps…

Pour aujourd’hui afin d’éviter que Christian, notre président, me reproche l’excessive facilité de la question si je vous demande où la photo du jour a été prise, nous allons changer, ceux à qui cela fait plaisir, peuvent nous raconter une anecdote qui leur est arrivée sur ce secteur ou ses environs proches… a vos claviers, et merci d’avance!

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