La photo du jour. 24 avril…

Bravo à Philippe,  Gérard, Eric et Charles qui ont bien localisé la photo d’hier à quelques centaines de mètres de l’extrémité aval du Refrain, cependant personne ne semble savoir que le petit affluent qui rejoint le Doubs sur la berge Suisse s’appelle le Bief de la Bouège…

Pour aujourd’hui, non pas une, mais deux photos, prises à deux heures d’intervalle environ… Et justement, les connaisseurs sauront nous dire ce qui  les différencie…

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La photo du jour. 23 avril…

Tout d’abord,  merci et bravo a Gérard qui a été le seul à s’étonner de l’absence de question hier!

Pour aujourd’hui,  toujours une photo de notre rivière sous le soleil… ce beau temps bien agréable mais qui devient un véritable problème, et nous ne sommes pas encore au bout de nos soucis… Nous risquons bien d’en reparler malheureusement dès demain…

En attendant, avez vous reconnu ce joli miroir, et connaissez vous le nom du petit affluent qui rejoint le Doubs juste sur la berge d’en face?

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La photo du jour. 22 avril…

Bravo à nos deux fidèles et incollables lecteurs Philippe et Gérard pour leurs bonnes réponses à notre question d’hier. En effet, le Bief de Vautenaivre a fait l’objet durant l’été 2015 d’importants travaux visant à rétablir sa continuité écologique et sa connectivité avec le Doubs. Ainsi, la buse qui passait sous le chemin a été transformée en tunnel,  et le barrage du piège à graviers qui se trouvait une cinquantaine de mètres en amont a été effacé. Une très belle action en faveur du Doubs, mais dont les effets sont malheureusement souvent mis à mal par des périodes sèches de plus en plus fréquentes et intenses. Pour l’heure, Il reste encore de l’eau en amont du tunnel, mais si l’étiage persiste, les truites qui sont remontées y frayer risquent de ne pas avoir de descendance cette année…

On reste dans la problématique de l’étiage pour la photo du jour, avec une grosse opération sauvetage, justifiée par l’abaissement de la nappe d’eau  dans les graviers de la frayère des Seignottes, isolant des centaines  d’alevins dans des pièges de plus en plus exigus et qui s’assecheront à la moindre prochaine baisse de débit… Un total de 4 seaux d’alevins équivalents à celui pris en photo ont été libérés dans la rivière…

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La photo du jour. 21 avril…

Merci à Gérard et Philippe qui ont été les seuls à  apporter des éléments de réponse  à  la question d’hier, assez compliquée… Le temps d’incubation des oeufs de poisson, tout comme la durée des différents stades de développement des alevins, se mesure en degrés-jours (multiplication du nombre de jours par la température moyenne de chaque jour). Donc le développement des oeufs et des jeunes poissons dépendent de la température dans la limite de tolérance des espèces…

La truite pond ses oeufs de la mi-novembre à la fin décembre. Pour l’éclosion des oeufs il faut compter dans les 400 à 420 degrés-jours. Après cela il faut encore compter de 200 à 300 degrés-jours pour que les larves résorbent leur vésicule vitelline et émergent du substrat

Les ombres pondent de la mi mars à la mi avril, mais la durée d’incubation des oeufs dure de 150 à 220 degrés-jours. Et comme tout cela se passe au printemps avec des températures plus élevées que ce que subissent les oeufs de truite pendant tout l’hiver, l’incubation dure d’autant moins longtemps… Il est habituel de voir émerger les premiers alevins d’ombres alors que les adultes les plus tardifs sont encore sur les frayères!

Tout cela est programmé pour que sur notre rivière, l’émergence des alevins se constate durant tout le mois d’avril, période de l’année où la nourriture commencera à être disponible pour les jeunes alevins. Encore une démonstration, s’il en fallait une, que la nature est merveilleusement bien faite!!!

A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous lisons un peu partout que les conditions d’étiage commencent à sévir sur de nombreux cours d’eau du département. La situation devient critique sur le Dessoubre où les conditions se dégradent encore plus avec des proliférations d’algues et même un développement de saprolégniose sur les poissons…

Nous vous recommandons l’article de SOS LRC consacré au sujet  en cliquant ici

ainsi que celui du blog de France 3 consacré à la Loue et aux rivières Comtoises  en cliquant ici

Pour la photo du jour, nous restons dans la problématique de la sécheresse, avec une vue sur la zone de confluence du Bief de Vautenaivre, presque totalement à sec, dans le Doubs, lui même mesuré à 4,5 m3 sec après la baisse de débit d’hier à l’aval de la Goule… Vraiment dommage, quand on repense aux travaux qui se sont déroulés il y a quelques années pour améliorer le potentiel de cet affluent à haute valeur écologique… Mais savez vous en quoi ont consisté ces travaux et vous souvenez vous de leur année de mise en oeuvre?

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La photo du jour. 20 avril…

Bravo à Romain, et comme d’habitude à Philippe et Gérard qui ont reconnu le Belvédère des Fougères avec la vue sur le Pré Bourassin et le Moulin du Plain.

Pour aujourd’hui, vous pourrez visionner la vidéo de l’intervention sur la frayère des Seignottes  en cliquant ici  ,  vous comprendrez en images la problématique particulière de cette frayère. La photo du jour avec ces minuscules larves d’ombres en est un extrait. Pour vous amuser un peu, essayez d’estimer la durée d’incubation des oeufs d’ombres ainsi que celle des truites, ainsi vous comprendrez pourquoi ils frayent à des périodes si différentes pour éclore pratiquement en même temps….

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La photo du jour. 19 avril…

Bravo à  Gérard, thierry et Philippe qui ont trouvé la bonne réponse à la question d’hier.  C est bien le secteur des Seignottes (ou certains disent le Theusseret) et sa fameuse frayère, qui sert tout autant aux ombres qu’aux truites… Très attractive et d’une surface importante, elle a cette particularité d’être la moins profonde de notre parcours. Tellement peu profonde qu’elle commence à s’exonder en dessous de 7m3/sec.  Autant dire qu’avant le nouveau règlement d’eau, peu d’alevins en sortaient vivants. Selon la saison a laquelle elle s’asséchait pour la première fois on y découvrait chaque année  un cimetière d’oeufs ou de petites larves… Des assèchements qui nous ont servi d’arguments très puissants et qui ont largement contribué à faire valider la valeur de 7m3/sec de décembre à la mi-mai lors de l’écriture  du nouveau règlement d’eau. Cela a bien fonctionné depuis quelques années mais comme nous vous l’avons dit hier, la sécheresse de ce printemps contraint les exploitants des barrages à diminuer prématurément  les débits pour préserver ce qui reste de la ressource en eau au Chatelot. Nous vous avions promis une petite vidéo pour vous montrer les effets de la baisse de débit d’hier,  mais elle reportée à demain, ainsi elle englobera également la deuxième baisse de débit prévue demain.  Désolé pour ceux qui l’attendaient mais elle n’en sera que plus complète demain…

Pour vous faire patienter, vous pourrez essayer de deviner d’où a été prise la photo de ce matin (le nom exact) et quel secteur on voit du haut… bonne soirée !

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La photo du jour. 18 avril…

Merci à Romain, Philippe et Gérard pour leurs réponses. Vous aurez bien reconnu la plage de graviers en dessous du Moulin Jeannottat et son vieux barrage en ruines. Même si la plupart d’entre vous associent les lieux à l’ancien restaurant tenu par la Famille Dubail, la plus ancienne pierre est datée  de 1667, et à cette époque là c’est la force hydraulique qui donnait au site tout son intérêt. Elle a notamment activé  une scierie ainsi qu’à un moulin à grain jusqu’en 1880. Le site a plus tard servi à la production de charbon de bois, notamment pendant la 2ème guerre mondiale.

La sécheresse en cours commence à inquiéter,  ci joint,  un article sur les conditions actuelles sur la partie amont  de notre rivière : https://www.macommune.info/une-secheresse-precoce-en-franche-comte/

Cela se répercute malheureusement  chez nous : si les barrages ont bien tenu les débits réglementaires (voir la réponse d’hier) jusqu’à maintenant grâce au stock d’eau de la retenue du Chatelot,  ils sont depuis aujourd’hui dans l’obligation de déroger au Règlement d’Eau en procédant à une baisse progressive du débit. Cela se traduit par une diminution à 6m3/sec aujourd’hui qui sera normalement suivie lundi par une autre baisse qui nous conduira à 5m3/sec. La photo du jour est intimement liée à cette problématique. Si vous reconnaissez l’endroit où elle a été prise,  savez vous ce qui en fait un lieu hautement stratégique ? La réponse demain, grâce à un petit film actuellement en cours d’élaboration…

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La photo du jour. 17 avril…

Un beau casse tête que la question d’hier!!! Charles et Philippe ont envoyé quelques éléments de réponse, et ce sont encore Gérard et Philippe (l’autre!) qui ont apporté le plus de précisions…

Il faut dire que les intérêts d’une rivière sont bien différents, voire radicalement opposés à ceux d’exploitants hydroélectriques et la guerre pour obtenir des débits minimums suffisants ainsi qu’une certaine régularité dans les débits a duré des années avant d’obtenir un résultat satisfaisant pour les défenseurs de la rivière. Pour faire assez simple, le débit réservé est le débit permanent laissé dans les tronçons court-circuités entre les barrages et les usines hydroélectriques. En France, la loi impose le 1/10 de la moyenne interrannuelle des débits, c’est à dire de 2,66m3/sec au Refrain. Pour celui de la Goule, c’est un peu plus compliqué, on bénéficie d’un compromis moins exigeant entre la loi Suisse et la loi Française. Le débit de base (ou débit plancher), c’est le minimum qui doit rester à l’aval d’un ouvrage hydroélectrique après restitution (débit réservé+débit turbiné). Grâce au nouveau Règlement d’Eau, signé le 13 octobre 2017, pour lequel notre AAPPMA s’est beaucoup battue, il est passé de 3 à 5m3/sec et même 7 m3/sec durant la période dite sensible (qui inclut la reproduction des salmonidés jusqu’à la nage libre des alevins plus une petite marge) du 1er décembre au 15 mai. Tout cela bien entendu en conditions hydrologiques normales quand les apports naturels sont suffisants. En espérant vous en avoir appris un peu plus sur cette problématique compliquée que sont les débits nous vous remercions pour votre attention les vous laissons passer à la photo de ce jour… Pour celle ci, si les connaisseurs reconnaitront facilement les lieux, vous nous direz quelles ont été les 3 vocations industrielles de ces lieux à travers l’histoire. Bonne soirée!

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La photo du jour. 16 avril…

Question un peu plus difficile pour identifier la photo d’hier, mais Philippe, Gérard et Charles ont bien reconnu le secteur de la Goule, entre l’usine électrique et le plat des saules, côté France…

Pour aujourd’hui, même si l’angle de prise de vue ne vous est probablement pas familier, vous reconnaitrez l’extrémité aval du tronçon court-circuité du Refrain et l’usine hydroélectrique, vus du haut des grandes falaises dominant la chapelle… mais puisque nous sommes sur un des centres névralgiques de la gestion des débits  sur nos parcours, connaissez-vous les grandes lignes de la réglementation à laquelle nos ouvrages hydroélectriques sont assujettis (débits de base,  débits réservés, etc…?)

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La photo du jour. 15 avril…

Bravo à Thierry, Gérard, Romain et Charles pour avoir solutionné la question d’hier, pour laquelle la bonne réponse était le secteur des gravières  de la Sauçotte, entre la Verrerie et le Bief de Fuesse, côté  France (donc courant de droite à gauche). La question n’était pas si facile, nous avons vu de jolies petites erreurs!!!

Pour aujourd’hui, continuons avec un petit mariage de pas facile et d’esthétisme, avec un jeu d’ombres et de lumières matinales passant à travers les vieux arbres moussus du fond de la Vallée… Mais sur quel secteur sommes nous ?

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