Cormorans
           
           
           Dans le problème national voire mondial de 
prolifération
           l’espèce Phallacrocorax Carbo Sinensis, le Doubs ne fait pas exception
           et les gestionnaires de notre AAPPMA doivent faire de leur mieux pour
           limiter 
l’impact des arrivées hivernales de cormorans
           sur les populations piscicoles.
           
           Nous avons la chance d’être dans un département dont la fédération de
           pêche a pris le problème à bras le corps et a obtenu des mesures au
           niveau de la Direction Départementale des Territoires, aboutissant
           depuis quelques années à l’obtention de 
tirs de régulation
             par arrêté préfectoral.
           
           Le département est divisé en 7 secteurs, chacun supervisé par un
           Lieutenant de Louveterie responsable d’une équipe de tireurs composée
           de Gardes-Pêche, Gardes-Chasse, et autres bénévoles, pour un quota
           annuel de 400 oiseaux à l’échelle départementale.
           
           Le secteur Doubs Franco-Suisse / Dessoubre dont nous faisons partie
           bénéficie d'années en années d’un quota d'environs 65 oiseaux par
           saison.
           
           Malgré ces tirs, il est illusoire de penser que la lutte est
           suffisante, aussi, depuis quelques années, la Franco-Suisse équipe
           deux de ses parcours parmi les plus difficiles d’accès hivernal d’un
           immense filet de ficelles 
tendues à travers la rivière.
           
           Cette méthode, très efficace, est uniquement 
basée sur la
             dissuasion, et ne nuit pas aux autres espèces (canards,
           hérons…) qui, contrairement au cormoran, peuvent s’envoler et se poser
           entre les ficelles.
           
           C’est un immense travail pour lequel il faut entre 15 et 20 bénévoles
           à deux reprises, mais la bonne volonté ne manque jamais.
           
           Pour poser les ficelles, il faut une équipe sur chaque rive, avec d’un
           côté des hommes avec les bobines de ficelles et de l’autre, des cannes
           à pêche équipées de balles de squash légèrement « trafiquées ». On
           lance la balle sur l’autre rive, on attache la ficelle après la balle,
           et le lanceur récupère sa balle, en déroulant la ficelle. Il ne reste
           plus qu’à bien la tendre. Sur les terrains qui le permettent, on peu
           tirer les ficelles 2 par 2 ou même 3 par 3.
           
           Opérations de pose de ficelles au Refrain et à la Goule
           
           
 
           
            
           
           Résultat final
           
           
 
           
           